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en 1849, et, en 1852, il
abandonna ses fonctions pour construire le théâtre, à la
suite d'un concours avec Salain, chargé de l'entreprise. En
1859, M. Sarlande étant maire et M. Levert, préfet,
Chassériau reprit ses fonctions municipales. Dès le début
de cette année, avec une activité fiévreuse, il se consacra
tout entier à l'étude du projet de construction du
boulevard. Le 10 mars 1860 exactement. il mettait la dernière
main à ses plans. coupes, dessins et devis. |
Les travaux furent
commencés en octobre 1860. |
Rappelons aussi que
Frédéric Chassériau était le frère du peintre
célèbre Théodore Chassériau, et le père du
baron Arthur Chassériau, vice-président de la
société des peintres orientalistes, à Paris,
qui, il y a trois ans, en son nom et au nom de sa
femme, a fait don au Musée d'Alger d'un grand
nombre de toiles de valeur provenant de sa
collection particulière. Arthur Chassériau est
un ancien élève du Lycée d'Alger. |
Henri Klein que l'on
peut appeler " le fidèle et pieux
conservateur du passé " raconte et décrit
la cérémonie au cours de laquelle l'impératrice
Eugénie posa la première pierre du boulevard
(Feuillets d'El-Djézaïr, " nos hôtes
"). |
L'Empereur Napoléon et
l'Impératrice Eugénie arrivèrent à Alger, le
17 septembre 1860, à bord de l' "Aigle
", escortés par la "Gloire", l'
" Eylau " et la " Reine-Hortense
". Au débarquement, ils furent reçus et
salués par Chasseloup-Laubat, ministre de
l'Algérie, par le maire Sarlande et le préfet
Levert. |
La ville était
magnifiquement pavoisée et ornée à profusion
d'oriflammes, de plantes, de fleurs et d'ares de
triomphe, oeuvres des architectes Chassériau,
Guiauchain, Serpolet et du peintre Lazerge, dont
les noms sont encore présents à notre mémoire. |
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A dix heures, l'Impératrice posa
la pierre du boulevard que bénit l'évêque Pavy. On plaça,
à l'intérieur de la pierre, une boîte en palissandre,
enfermée dans une enveloppe métallique et contenant une
plaque de bronze et des monnaies d'or, d'argent et de billon
de tous les modules. |
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