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Djelfa. --- Marché important. De Djelfa on peut se rendre à Bou-Saâda par autobus (110 kilomètres).

Laghouat à 266 kilomètres. Au point de vue du pittoresque, remarquable surtout par sa ville indigène et sa vaste palmeraie (33.000 palmiers). Comme à Bou-Saâda et à Biskra, nombreux arbres fruitiers, légumes abondants et ceps de vigne cultivés surtout pour la consommation des fruits. Les Territoires du Sud, dans un autre chapitre, seront l'objet d'une étude et d'une description à part.

De Laghouat par Beriane (152 kilomètres) à Ghardaïa (200 kilomètres), autobus.

D'Alger à Bou-Saâda, par l'Arba, Sakamody, Aumale. Route accidentée à travers la montagne avec une succession de sites grandioses. Descente sur Sidi-Aïssa, Aïn-el-Adjel et Bou-Saâda.

Aumale, dominé par le haut pic du Dira (124 kilomètres d'Alger, 3.700 habitants). Sidi-Aïssa, à quelque distance la résidence du Caïd, Ahmed ben Abdelkader ben M'Hamed et Mobarek, descendant direct de Sidi Aïssa ; vie pastorale, ensuite le pays des Oulad Sidi Brahim accidenté et aux brusques dénivellements.

Bou Saâda, fondé au VIe siècle de l'hégire par Sliman ben R'bia, originaire du Tafilalet, et par son disciple coranique Sidi T'sameur.

Population agglomérée de 5.585 habitants.

A visiter la mosquée des Ouled Attig et surtout l'oasis et l'oued Bou Saâda qui descend des monts des Ouled Naïl. Paysage étonnant par son caractère sacré et mélancolique. Pays classique des danseuses Naïlias.

A 16 kilomètres, la zaouia El Hamel, de la confrérie des Rhamania, zaouïa célèbre par son passé et récemment par la Marbouta Lella Zineb.

Retour classique par le Hodna, 70 kilomètres de long, fond d'un bassin desséché où l'on a, surtout de 10 heures à midi, des phénomènes étonnants de mirage.

M'Sila sur les bords de l'Oued Ksob. La ville berbère de Zabi détruite par les Vandales fut reconstruite sous le nom de Justiniana en 539. De nouveau détruite par les Kharedjites, elle ne se releva de ses ruines qu'en 927. A cause de sa situation sur un cours d'eau (du radical sil qui signifie couler) elle prit le nom de M'Sila. Par son ambiance, sa configuration, ses mosquées et ses koubas, M'Sila a un aspect bien particulier. Visiter surtout la mosquée de Bou Djemlin, (l'homme aux deux chameaux), très intéressante par sa simplicité et son archaïsme.

Retour par la montagne des Maadid et Bordj-bou-Arréridj.

 
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