Je rouvre
le rapport général de clôture des travaux du Comité
métropolitain du Centenaire de l'Algérie (rapport publié
dans le
XIIe Cahier du Centenaire (p.59-p.71), pour y
inscrire cet épilogue : le résumé des rapports des 200
boursiers du Comité, sortes de délégués de l'Université de
France, envoyés à l'étude de l'Algérie du Centenaire.
Il n'est pas de professeur classique qui, le jour où il peut
visiter la Rome éternelle, jusque-là enseignée sans avoir
été vue, ne sente immédiatement que de sa visite naissent
une vie. et une valeur nouvelle pour son enseignement.
Le Comité a pensé qu'il en serait de même, en ce qui
concerne l'Algérie, pour tous ses boursiers, à qui il a
demandé de dire spécialement comment ils enseignaient
Algérie avant leur visite, et comment ils l'enseigneraient
après. L'un d'entre eux a dépouillé toutes leurs réponses et
en a fait cette analyse, qui devient un nouveau
Cahier du
Centenaire, cahier complémentaire, cahier pédagogique,
destiné à rendre l'expérience de quelques-uns profitable
pour tous.
Chacun pourra juger que l'institution de ces bourses de
voyage a été heureuse et que l'Algérie est appelée à en
bénéficier. Il ne reste plus qu'à souhaiter que l'expérience
puisse s'en étendre à toutes les colonies françaises pour le
plus grand profit de l'enseignement universitaire comme de
notre empire colonial.
|