Pages précédentes LA GRANDE KABYLIE   NOTE B Pages suivantes
  Retour page Table des matières
   
  
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL.
 
M. Conrad, chef-d'escadron, commandant de la colonne de droite.
M. Eynard, commandant de la colonne du centre.
M. de Lamoricière, capitaine au bataillon de zouaves, pendant toute la durée de l'action, a été employé à faire exécuter les ordres du lieutenant-colonel Lemercier. C'est lui qui s'est porté rapidement, avec une compagnie, au secours du commandant de la Circé, qui allait être enveloppé.
M. Touffait, capitaine aide-de-camp du maréchal Clauzel, cité par le lieutenant-colonel Lemercier pour l'intelligence et la précision qu'il a mises a transmettre les ordres pendant le combat et dans les mouvements successifs de la retraite du soir.
M. Cartier, jeune officier du service grec ; quoique malade, il a voulu marcher avec la colonne, et s'y est conduit avec sa bravoure accoutumée.
GÉNIE.
 
M. Lemercier, lieutenant-colonel, commandant la troisième colonne. Depuis son arrivée à Bougie, le lieutenant-colonel Lemercier a déployé une activité rare, et s'est montré aussi bon officier de troupe qu'habile officier du génie.
M. Vivien, capitaine du génie, s'est distingué par son courage et l'habileté avec laquelle il a fait retrancher une compagnie sur le plateau, malgré le feu de l'ennemi.
Renaud, sergent de sapeurs ; Régnier, sergent de mineurs ; Kirn, sapeur, blessé en travaillant.
 
ARTILLERIE.
 
MM. Besse, commandant ; Tribert, capitaine-commandant ; Conrot, capitaine-adjoint ; Saint-Georges, lieutenant en premier, ont conduit l'artillerie avec une précision et une fermeté admirables.
M. Lepeur, lieutenant en second à la 6e batterie. Dans l'attaque très-brusque du 1er octobre, cet officier a abattu d'un coup de mousqueton un Kabaïle qui s'élançait sur sa pièce.
    

 

   
M. Béranger, lieutenant en deuxième à la 5e batterie, s'est distingué depuis le débarquement par son zèle et son courage ; il est resté plusieurs jours de suite à la batterie sans être relevé. Le maréchal-des-logis Pascal s'est particulièrement distingué, comme chef de pièce, dans la journée du 30 septembre, où il a été blessé.
Le même jour, les militaires ci-dessus dénommés se sont fait remarquer par leur courage, lorsque la pièce qui fût conduite au fort Moussa par le lieutenant d'Oriac, mort d'une blessure qu'il a reçue depuis, fut attaquée par les Kabaïles.
Flours, maréchal-des-logis-chef de pièce ; Montagné, 1er servant ; Noguès, 2e ouvrier ; Alibert, 2e servant ; Vilaret, 2e servant.
 
4e RÉGIMENT DE LIGNE.
 
État-Major du bataillon. - M. Gentil , chef de bataillon, commandant le bataillon du 4e de ligne. M. Tucha, capitaine adjudant-major, a couru toute la journée au milieu du feu pour porter des ordres et faire exécuter les mouvements.
M. Lacronique, chirurgien-aide-major, a mis beaucoup de zèle à panser les blessés sur le plateau.
Voltigeurs. - MM. De Sparre, capitaine, de Pontevès, lieutenant, ont déployé beaucoup d'élan et d'énergie en enlevant la position du moulin ; M. Salliéres.
4e compagnie. - M. de Hislesferme, capitaine, officier plein de mérite, de belles qualités, et d'une rare fermeté au milieu du danger ; il a été constamment dans le plus fort de l'action. Ses ha bits sont percés de quatre balles, sa compagnie a eu quatre tués et quinze blessés.
M. Labrousse, sous-lieutenant, a eu l'épaule percée d'une balle, mais a voulu rester au feu.
3e compagnie. - M. Maillet, capitaine, a montré une grande bravoure, a chargé plusieurs fois à coup de sabre à la tête de la compagnie.
M. de Bellecote, lieutenant, blessé grièvement en avant du plateau.
 
Pages précédentes   Retour page Table des matières   Pages suivantes