On confond, arbitrairement sans doute, les premiers habitants de l'Algérie sous la dénomination commune de "Berbères".

Dans ce vaste carrefour, des émigrants affluent et constituent un premier "substratum" humain. Le plus grand nombre arrive, en suivant les rives de la Méditerranée orientale, de l'Est, de l'Asie. Quoi qu'il en soit, il y a, chez les Berbères, des bruns et des blonds, ceux-ci en minorité. Les premiers Etéocrétois d'origine asiatique, installés à Knossos, dans l'île de Crête, se servaient de signes graphiques qui ont la plus grande analogie avec l'écriture (les Touaregs (fouilles du Docteur Evans). Gétules et Libyens, tels sont les noms que l'on se plaît à leur attribuer.

Mais, depuis le 9^e ou le 10^e siècle avant J.-C., les Phéniciens, les marins de Tyr et de Sidon, pleins d'audace et d'expérience, naviguèrent sur toutes les côtes de la Méditerranée et ne craignirent pas de franchir les colonnes d'Hercule et de s'aventurer sur l'océan Atlantique. En 878 avant J.-C., ils créèrent la ville de Karth-Hadeth, vieux mot Phénicien qui devint Carthage. Partout, sur la côte algérienne, on retrouve les traces de leurs comptoirs.