Nous venons de
noter, non sans un sourire amusé, qu'un boursier du
Centenaire se plaignait des « limites étroites que la
circulaire ministérielle fixe aux rapports ». Ces limites
ont été bousculées dans presque tous. Mais jamais autant que
par les membres de l'Enseignement technique.
Il s'agissait de montrer de quel intérêt pour leur
enseignement avait été ce beau voyage. Car enfin il ne
s'agissait pas d'une simple promenade de vacances que
quelques-uns même ont faite très courte : consacrer cinq
jours à une randonnée aussi longue et aussi coûteuse, comme
nous l'avons constaté par la lecture de certain rapport,
c'est vraiment perdre son temps, sa peine... et la
subvention du Comité.
Sur sept rapports, un seul, celui de Mlle Pinault,
professeur à l'École d'Art appliqué de la rue Duperré,
mérite d'être analysé.
Melle Pinault a fait un intéressant voyage.
Comme ses collègues, elle a admiré la beauté originale des
paysages algériens, essayé de pénétrer le mystère
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