|
intérêt très vif pour son enseignement puisqu' « il y
a en France, et tout particulièrement à Lyon, un grand nombre
d'indigènes qui présentent une pathologie toute spéciale », et il
regrette de n'avoir pas eu le temps de se livrer à une étude
pratique, c'est-à-dire clinique des maladies qui frappent les
indigènes. Enfin il a examiné, en vue « d'orienter en connaissance
de cause de jeunes étudiants vers la colonie », les conditions de
vie faites aux médecins en Algérie.
M. Zimmermann, enfin, qui est allé de 1901 à 1925, déjà six fois en
Algérie, a participé comme directeur technique à la caravane
d'études des anciens élèves de l'École de préparation coloniale de
la Chambre de commerce de Lyon.
La tournée commencée à Alger s'est terminée à Tunis et a duré neuf
jours. Professeurs et étudiants ont visité Alger, Constantine,
Lambèse, Timgad, El Kantara, Tozeur, Tunis.
|
|
|
|
V |
|
CONCLUSION |
|
|
|
|
|
Les pages qui
précèdent montrent que l'initiative du Comité du Centenaire
a eu un plein succès. Grâce à elle, environ 20.000 élèves
bénéficieront immédiatement d'un enseignement plus vivant,
plus précis de notre grande colonie de l'Afrique du nord.
Mais ce qui a encore plus de prix, c'est que les professeurs
qui ont appris à aimer l'Algérie sauront inspirer à leurs
élèves le même patriotisme élargi jusqu'à la conception de
l'amour de « la plus grande France » qui les anime
désormais.
Comme l'a remarqué le Congrès de l'enseignement colonial en
France, le 29 septembre dernier, le Comité a donné un
exemple qui désormais sera suivi dans d'autres colonies afin
de donner à tous les Français l'idée généreuse et utile de
ce vaste Empire que le dévouement de nos aînés a constitué
au prix de tant d'héroïsme et de travail et où la France a
désormais un rôle immense à remplir.
La colonisation française est aujourd'hui un fait sur lequel
il n'y a plus à revenir. Les jeunes générations ont le
devoir de continuer l'oeuvre entreprise pour le profit
commun, matériel et moral, de la France et des peuples
protégés . |
|
|
|
|