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lequel la cité est bâtie, Ghardaïa constitue un spectacle inoubliable, qui charme et séduit tous ceux qui y ont séjourné.
 
DU M'ZAB A LAGHOUAT.
 
Pour remonter vers le Nord et gagner Laghouat, la route est médiocre jusqu'à Bériane, ville la plus septentrionale du M'Zab ; elle traverse une région absolument désertique, où rien ne pousse ni ne peut pousser. De Bériane à Tilrempt, la route est meilleure, sans être parfaite. Tilrempt est situé à peu près au milieu de la distance qui sépare Ghardaïa de Laghouat et c'est là que se trouve un caravansérail fameux. On est agréablement surpris, en plein désert, de trouver une cuisine aussi soignée, aussi fine, je dirai volontiers aussi raffinée, que celle que l'on trouve à Tilrempt.
 
Un puits M'Zabite
 A Tilrempt, on entre dans la région des dayas. Une daya est une petite dépression, à peine sensible, où pousse le betoum, sorte de pistachier sauvage, qui trouve, dans l'humidité relative du sous-sol, la quantité infime d'eau dont il a besoin pour vivre. Au sortir de la région des dayas, on arrive à Laghouat.
Laghouat est bâtie sur la rive droite de l'Oued Djeddi ; c'est une ville moitié arabe, moitié européenne. Elle est dominée par deux mamelons, sur l'un desquels se trouve
      
l'hôpital militaire, d'où l'on a une vue splendide sur Laghouat et les environs. L'oasis s'étend entre la ville et le cours de l'Oued Djeddi. Parfaitement arrosée, la palmeraie est superbe de vitalité.
 
DE LAGHOUAT A BOU-SAADA ET A ALGER.
 
De Laghouat, en continuant à remonter droit au Nord, on se dirige sur Djelfa. La route est bonne et l'on peut marcher à belle allure. Djelfa est une cité européenne, aux rues larges et sans caractère; le climat est rude. C'est plutôt un camp qu'une ville. De Djelfa, au lieu de se diriger directement sur Alger, il vaut beaucoup mieux faire un crochet et aller visiter Bou-Saada.
 
Bou-SAADA. - L'oued et l'oasis. Pavillon de Si-Sliman
 
C'est une petite ville possédant deux curiosités qui en font le charme : un quartier arabe intact et très pur et une oasis délicieuse.
De Bou-Saada, on se dirige sur Alger, en passant à Sidi-Aïssa, Aumale et Bir-Rabalou ; enfin, on franchit la crête de l'Atlas, au col de Sakomodi. Dans cette traversée de l'Atlas, de Tablat à l'Arba, la route est tour à tour grandiose ou pittoresque et se classe parmi les plus belles de l'Algérie.
 
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