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cités, villes mortes, oasis et
paysages qui méritent d'être visités sont légion. Mais
il est d'autres curiosités qui doivent retenir l'attention
des voyageurs et dont la réunion constitue un ensemble
probablement unique au monde, faisant de l'Algérie la
véritable terre d'élection du tourisme. |
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Notre belle colonie présente
encore à l'admiration de ses visiteurs ses montagnes et ses
parcs nationaux. Elle leur offre le spectacle de ses sports
d'hiver et la possibilité de faire du tourisme à méhari.
Ces différentes questions vont être passées en revue
successivement ; elles feront l'objet, chacune, d'une étude
spéciale. |
III. - L'Alpinisme en Algérie
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Tout le monde sait évidemment
que l'Algérie est un pays montagneux; mais beaucoup de
personnes ignorent que ces montagnes sont réellement belles
et tout à fait dignes de retenir l'attention des
alpinistes. Peut-être est-il à propos de faire remarquer
qu'il existe, à Alger, une section particulièrement active
du Club Alpin Français. |
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I1 n'est pas possible de donner ici une description détaillée et complète
de toutes les montagnes qui s'élèvent, un peu de tous les côtés, sur le
territoire de notre colonie.
Je me bornerai donc à tracer, à grands traits, une esquisse rapide de trois
massifs, qui présentent le double avantage de se distinguer par la beauté et
par la variété de leurs sites, et, en même temps, d'être d'un accès
facile.
a) Massif du Djurdjura. - Le Djurdjura, qui se trouve à environ
50 kilomètres de la mer, est le premier coin de terre algérienne
qu'aperçoivent les voyageurs venant de Marseille à Alger. Vu de la pleine
mer, ce massif a vraiment grand air. Avec son arête découpée en dents de
scie, avec ses murailles gigantesques aux parois abruptes, avec ses plaques de
neige qui brillent au soleil, il donne la sensation très nette de la grande
montagne, bien que son altitude moyenne ne soit que d'environ 2.000 mètres.
L'accès du Djurdjura est singulièrement facilité par les nombreuses routes
ou pistes qui ont été construites ou aménagées par les soins du
Gouvernement général. Ce massif est complètement entouré par des voies
carrossables, permettant aux touristes d'arriver rapidement et facilement à pied d'œuvre,
lorsqu'ils ont l'intention de faire une ascension.
On peut choisir comme point de départ, sur le versant Nord, soit Tizi-Ouzou,
soit Fort-National, soit Michelet, soit Dra-el-Mizan, soit Bordj-Boghni.
Toutes ces localités sont desservies par d'excellentes routes praticables aux
automobiles. On peut même arriver en chemin de fer ou en tramway à
Tizi-Ouzou, Dra-el-Mizan et Bordj-Boghni.
Sur le versant Sud, on peut partir soit de Bordj-Bouira, soit de Maillot,
stations situées sur la voie ferrée allant d'Alger à Constantine. De plus,
trois maisons forestières se trouvent construites sur les pentes
méridionales du massif; elles ne sont qu'à quelques heures de marche de
Bouira ou de Maillot. Elles pourraient servir d'abri, le cas échéant. Enfin,
deux refuges ont été bâtis par les soins du Service de la Colonisation,
pour être mis à 'a disposition des touristes Ce sont : à l'Est,
Tizi-N'Kouilal, au pied même de Lalla-Khadidja, point culminant du Djurdjura,
dont l'altitude est de 2.308 mètres; au centre, Tikjeda, au pied du Ras
Timedouine (2.305 m.). Ce refuge est admirablement situé au fond d'une combe
toute verdoyante, où
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