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poussent, en abondance, les champignons les plus divers; il
constitue un centre d'estivage particulièrement recommandable et
peut abriter, en sus des gérants, une dizaine de personnes. Enfin,
un troisième refuge est en construction dans la partie occidentale
du massif, il est placé sur le versant Nord, aux bords mêmes du
Lac d'Agoulmine.
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offrent, aux touristes, des points de vue, qui ne sont inférieurs en rien aux
sites si vantés des fameuses routes des Alpes ou des Pyrénées.
b) Massif de l'Ouarsenis. - L'Ouarsenis est un important massif
montagneux qui se dresse au Sud de la . vallée du Chélif, au Sud-Sud-Est d'Orléansville
et à environ 80 kilomètres de la Méditerranée.
Ce massif ne saurait avoir la prétention d'être de la grande montagne et,
pourtant, il est majestueux. Lorsqu'on le voit de Miliana, ou bien de la voie
ferrée entre Orléansville et Affreville, il produit une impression
grandiose. Il est constitué par trois sommets d'inégale hauteur ; le plus
élevé,, le Kef-Sidi-Amar, est à 1.985 mètres d'altitude, il se termine en
forme de dôme et porte à sa partie supérieure un marabout dédié à Sidi
Amar.
Les autres sommets sont moins élevés, le Sra-Sidi-Abd-elKader, a une
altitude moyenne de 1.700 mètres. Sur le point culminant, qui se trouve à
I.750 mètres, est bâti un marabout dédié à Sidi Abd el Kader. Ce sommet
est constitué par une longue arête dentelée, qui s'allonge vers l'Est, sur
une longueur d'environ 8 kilomètres. Cette arête est découpée par une
multitude de brèches, plus ou moins profondes, qui en rendent le parcours
sinon tout à fait impossible, du moins extrêmement pénible et fort
dangereux. Pour s'y aventurer, il faut être un alpiniste très entraîné,
habitué aux ascensions dans les rochers et être pourvu de tout l'attirail
nécessaire.
Le troisième sommet, le Ras Belkheiret, ne dépasse guère I 550 mètres
d'altitude. Il se compose d'une longue arête rocheuse, qui se trouve située
au Sud du Kef Sidi Amar et se dirige vers l'Est.
Les localités que l'on peut choisir comme points de départ pour les
ascensions à faire dans le massif de l'Ouarsenis sont : ou (bien Bou-Caid,
village situé au centre de l'exploitation minière de la Compagnie de la
Vieille-Montagne, ou bien Molière (Beni-Hindel), chef-lieu de commune mixte.
Ces deux localités sont reliées à la gare d'Orléansville par un service
régulier d'autobus.
L'ascension du pic principal ne présente absolument aucune difficulté.
Grâce aux nombreux sentiers régulièrement entretenus par la compagnie
minière, on peut monter à mulet jusqu'à 1.750 mètres d'altitude. On n'a
donc plus que 250 mètres â grimper pour atteindre le marabout de Sidi-Amar.
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Le Djurdjura se trouve donc parfaitement organisé pour permettre
aux alpinistes d'entreprendre toutes les ascensions qu'ils voudront
tenter. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il serait imprudent de se
lancer à la légère et de sousestimer les dangers que peuvent
présenter ces ascensions. Certains sommets sont d'accès pénible,
voire même difficile. II y a donc lieu de prendre toutes les
précautions que l'on prend habituellement dans les marches en
montagne.
D'autre part, il est possible de circuler dans le Djurdjura, sans
pour cela faire de l'alpinisme. Une route carrossable, en pente
raide, mais cependant praticable aux automobiles légères, permet
de monter de Bordj-Bourra jusqu'au refuge de Tikjeda, puis de se
rendre à Tizi-N'Kouilal, pour redescendre, de là, à Maillot.
Pendant presque toute la durée du trajet, la route présente un
intérêt de premier ordre. En bien des endroits même, les sites
parcourus |