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Arrondissement de Bône
(13 com. de plein exercice; 3 com. mixtes; 406,012 hect.;
78,457 h.).
Arrondissement de Bougie (7 com. de plein exercice, 8
com. mixtes 619,415 hectares; 290,997 h.).
Arrondissement de Constantine (18 com. de plein
exercice, 10 com. mixtes; 2,249,674 hect.; 365,884 h.).
Arrondissement de Guelma (8 com. de plein exercice, 3
com. mixtes; 251,469 bect.; 78,921 h.).
Arrondissement de Philippeville (10 com. de plein
exercice, 3 com. mixtes; 406,079 hect.; 107,067 h.).
Arrondissement de Sétif (8 com. de plein exercice, 5
com. mixtes; 650,000 hect.; 136,576 h.).
Le territoire militaire comprend
quatre subdivisions administratives, qui ont pour chefs-lieux
: Batna, Bône, Constantine et Sétif.
Subdivision de Batna (3 com. indigènes : Batna,
30,953 h. ; Biskra, 90,581 h.; Khenchela,11,265
h.).
Subdivision de Bône (2 com. indigènes: La Calle,
10,792 h. et Souk-Ahras, 23,815 h.)..
Subdivision de Constantine (1 com. indigène : Tébessa;
24.085 h.). Subdivision de Sétif (1 com. indigène : M'Sila;
22,572 h.). |
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Agriculture, Productions. |
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En 1883, sur 1,585,362 hectares
ensemencés, on a récolté 7,632,076 quintaux métriques de
céréales, savoir :
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Blé tendre |
. . . . . . . . . . . |
78,484 |
quintaux. |
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Blé dur |
. . . . . . . . . . . |
3,653,475 |
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Seigle |
. . . . . . . . . . . |
1,627 |
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Orge |
. . . . . . . . . . . |
3,612,681 |
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Avoine |
. . . . . . . . . . . |
55,587 |
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Maïs |
. . . . . . . . . . . |
29,643 |
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Fèves |
. . . . . . . . . . . |
123,528 |
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Bechna |
. . . . . . . . . . . |
77,051 |
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Dans l'ensemble de la production,
la part des Européens est de 835,490 quintaux métriques pour
167,552 hectares.
Les céréales constituent, avec le
bétail, les bases essentielles de l'agriculture dans les
plaines de Bône, Guelma, Sétif, et Bou-Arréridj ; les blés
de Nechmeya, Barral, Randon (arrondissement de Bône) sont de
qualité supérieure.
Les légumes de toute sorte,
pommes de terre, haricots, pois verts artichauts, etc., etc.,
sont cultivés avec soin dans la zone du littoral le plus
particulièrement dans les arrondissements de Philippeville et
de Bône, et cette culture donne lieu à un commerce d'autant
plus lucratif que les produits récoltés en décembre
alimentent, comme ceux qu'on expédie d'Alger, les marchés de
Marseille, de Lyon et de Paris. Dans l'intérieur, les colons
et les Indigènes se livrent aussi aux cultures maraîchères;
mais le froid et les gelées du printemps ne leur permettent
qu'exceptionnellement de récolter des " primeurs ".
Les cultures industrielles
ne comprennent guère que celles de la vigne, du tabac, du lin
et du chanvre : encore faut-il ajouter que ces deux dernières
sont très restreintes.
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