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RÉGION DU CENTRE.
(PROVINCE D'ALGER.)

La côte est échancrée par le golfe d'Alger entre la pointe Pescade et le cap Matifou.

A l'ouest, le cap Tenès est le promontoire le plus saillant de la côte du Dahra ; à l'est, cap Bengut, au dessus de Dellys, est le promontoire le plus saillant de la Kabylie.

A l'ouest, les montagnes du Tell sont séparées en deux masses par la vallée inférieure du Chélif :

- les monts du Dahra (djebel Zaccar, 1535m), entre le Chélif et la mer;
- le massif de l'Ouarsenis (pic de l'Ouarsenis, 1985m), circonscrit par les vallées de la Mina à l'ouest, du Nahr el-Ouassel au sud, du Chélif à l'est et au nord.

Entre l'Ouarsenis et la Grande-Kabylie (Djurdjura), les montagnes du Tell forment une série de rides d'un grand relief, à peu près parallèles entre elles, mais qui ne se groupent pas en massifs compactes. Nous leur donnons le nom de Monts du Titeri.

Un sillon longitudinal, très nettement tracé par la vallée de l'oued Sahel, depuis Bougie jusqu'à Bordj Bouïra, puis jusqu'à Berrouaghia, partage les monts du Titeri en deux masses :

- au nord, le Gontas, le Mouzaïa, les monts des Beni Sala (1604m) et des Beni Mouça dont les escarpes très rapides dominent la Métidja;
- au sud, les hauteurs qui limitent les Hauts-Plateaux et dont les sommets principaux sont le kef Lakhdar (1464m), et le djebel Dira (1810m) au-dessus d'Aumale.

    

 

   

La Grande-Kabylie comprend une région de montagnes très difficiles, entourées parles vallées de l'oued Isser et de l'oued Sahel qui en forment le chemin de ronde. La partie la plus âpre est dans les monts du Djurdjura, dont la cime, la Lella Khedidja (2,308m), est la deuxième de l'Algérie.

Les montagnes sont creusées par la vallée de l'oued Sebaou et de ses affluents.

Les Hauts-Plateaux sont partagés en deux bassins par la ride étroite des Oukaït (1195m) : au nord la daya Dakla, au sud les Zahrès.

L'ensemble des crêtes de la chaîne saharienne porte le nom de monts des Oulad Nayl (djebel Senalba, 1570m; Seba Mokran, 1486m); elles ont comme avancée, au sud, le petit massif du djebel Bou-Kaïl (1500m).

Leurs eaux se versent au nord dans les Zahrès, au sud dans l'oued Djedi, à l'est dans le chott el-Hodna.

Cours d'eau.

Le Chélif, sous le nom d'oued Sebgague, sort du Djebel-Amour, traverse les Hauts-Plateaux et recueille toutes les eaux de l'Ouarsenis par de nombreux affluents dont les plus notables sont :

- au sud de l'Ouarsenis : le Nahr el-Ouassel.
- au nord de l'Ouarsenis : l'oued Fodda, l'oued Sly, l'oued Riou et l'oued Mina ; ces deux derniers dans la province d'Oran.

La fertile plaine de la Métidja, qui est séparée de la côte par les sahel de Koléa et d'Alger, s'étend, à l'ouest, depuis l'oued Nador, qui limite les monts du Dahra,

 
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