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L'occupation de Taourirt nous
permettait d'étendre sur la basse Moulouya, depuis la mer
jusqu'à Guercif, la même surveillance que la colonne Alix et
nos postes du Guir venaient d'exercer sur la moyenne Moulouya.
Ainsi, la question des confins algéro-marocains s'était
trouvée ramenée d'abord d'In-Salah à Figuig, puis de Figuig
à Oudjda. Du Nord au Sud, l'Algérie se trouvait couverte par
une zone acquise à la sécurité, grâce à l'action
combinée de notre politique et de nos armes. Ces opérations
consacraient la supériorité des méthodes inaugurées sept
ans auparavant ; il faut en rapporter l'honneur au général
Lyautey et au gouverneur Jonnart, qui s'était efforcé de
faciliter en toutes circonstances la tâche de son
collaborateur. |
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LE PROTECTORAT
MAROCAIN (1912) |
L'anarchie grandissante qui
ruinait rapidement l'autorité du sultan précipita au Maroc
le cours des événements. Le 27 avril 1911, Moulay-Hafid,
assiégé dans Fès par les tribus en révolte, adressait un
appel à la France et demandait que nos troupes vinssent le
secourir dans sa capitale. La colonne expéditionnaire du
général Moinier, partie de Casablanca, arriva à Fès le 21
mai. |
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