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  L'ALGÉRIE de 1890 à 1914. La renaissance coloniale.  
     
  
L'occupation de Taourirt nous permettait d'étendre sur la basse Moulouya, depuis la mer jusqu'à Guercif, la même surveillance que la colonne Alix et nos postes du Guir venaient d'exercer sur la moyenne Moulouya. Ainsi, la question des confins algéro-marocains s'était trouvée ramenée d'abord d'In-Salah à Figuig, puis de Figuig à Oudjda. Du Nord au Sud, l'Algérie se trouvait couverte par une zone acquise à la sécurité, grâce à l'action combinée de notre politique et de nos armes. Ces opérations consacraient la supériorité des méthodes inaugurées sept ans auparavant ; il faut en rapporter l'honneur au général Lyautey et au gouverneur Jonnart, qui s'était efforcé de faciliter en toutes circonstances la tâche de son collaborateur. La pacification des confins algéro-marocains. (Cliquer sur l'image pour une meilleure résolution)

LE PROTECTORAT MAROCAIN (1912)

L'anarchie grandissante qui ruinait rapidement l'autorité du sultan précipita au Maroc le cours des événements. Le 27 avril 1911, Moulay-Hafid, assiégé dans Fès par les tribus en révolte, adressait un appel à la France et demandait que nos troupes vinssent le secourir dans sa capitale. La colonne expéditionnaire du général Moinier, partie de Casablanca, arriva à Fès le 21 mai.
 
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