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Au 11e siècle (1060) le khalife d'Égypte El-Mostanser, mécontent des Berbères qui avaient secoué le joug, lança contre eux des contingents arabes venus de l'Est au nombre de plusieurs centaines de mille. Ce fut la 2e invasion arabe qui ne laissa après elle que ruines et dévastations.

Le fort du Penon. (Amirauté d'Alger)

Avant cette triste époque, un disciple du Mahdi des Almohaddin, Abd-el-Moumen, fut une des plus grandes et des plus illustres figures de l'Islam. Il sut répandre le goût des arts, le culte des lettres et des sciences. Il fut un administrateur et un organisateur.

Au 13e siècle des descendants d'Ibn Zian firent de Tlemcen, dotée de monuments, de beaux jardins arrosés d'une eau fraîche, la ville la plus réputée du Moghreb, avec une population de 125.000 habitants.

Mais, en 1299, le Mérinide Abou-Yakoub, assiégea Tlemcen et installa ses troupes dans la ville neuve de Mansourah. Le siège dura 8 ans et ne prit fin que par la mort de Abou-Yakoub. A la fin du XVe siècle ce n'était partout que désordre et anarchie.

Les Espagnols intervinrent pour des raisons de sécurité et pour établir des forts et des postes fortifiés sur le littoral africain, à Melilla en 1497, à Mers-el-Kebir en 1505, à Oran en 1509, à Bougie en 1510 et, en 1531, dans le fort du Penon, (Amirauté d'Alger) ils installèrent une garnison de 200 hommes commandés par l'héroïque Martin de Vargas, qui, assiégé dans sa forteresse, par Kheir-ed-Dinn refusa de se rendre. Fait prisonnier avec les quinze survivants de sa petite garnison, il mourut sous la bastonnade devant le palais de la Djenina (aujourd'hui place du Gouvernement).

 
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