Dans le " patio " ou cour
intérieure, on nous régala d'un concert arabe donné par une
trentaine des plus jolies esclaves du palais, toutes
magnifiquement vêtues. Elles exécutèrent ensuite (toujours
à notre intention) les danses les plus extraordinaires, se
tortillant de telle sorte qu'on eût pu croire que l'estomac
de la danseuse était indépendant du reste de son corps ;
puis, à notre profonde surprise, cet exercice se termina par
une série de culbutes dignes des petits saute-ruisseau de nos
grandes villes. Quant à la fiancée, il ne nous fut pas
donné de l'apercevoir, parce que l'étiquette musulmane exige
qu'elle se renferme pendant les sept jours qui précèdent son
mariage, et qu'elle soit invisible à tout le monde, même à
son propre père.
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