soit encore
par la colonisation française. Les géographes ont étudié
avec soin quelques régions algériennes ou les manifestations
de la vie économique de l'Algérie; les naturalistes ont fait
d'intéressantes observations sur la géologie, sur la faune
et la flore. Il ne faudrait rien exagérer cependant: chez
tous ces tendances sont tempérées par un sens de la mesure,
par un désir d'apprécier les ensembles et aussi,
semble-t-il, par un goût de l'enseignement qui, même pendant
le temps réservé aux travaux personnels, fait penser à la
classe.
Plus dégagés de préoccupations pédagogiques, apparaissent
les professeurs de Facultés ou de nos grandes Écoles. Ils
sont allés en Algérie chercher de nouveaux matériaux d'étude
; et leurs élèves qu'ils forment aux méthodes scientifiques
en les initiant à leurs recherches, n'y perdront rien.
Chez les uns comme chez les autres, nul dilettantisme. Un
égal désir de savoir, un même dévouement à leurs disciples.
Tous ont rapporté quelque chose de ce voyage, qui apparaît
vraiment comme ayant été utile. Tous sont revenus avec des
idées neuves ou renouvelées, aucun n'enseignera l'Algérie
comme avant.
Et cela est le
meilleur éloge de l'initiative du Centenaire du Comité. Pour
rendre compte aussi exactement que possible de tant de
travaux si différents, j'ai dû chercher une méthode
compréhensive mais simple.
Bien qu'il ne soit plus guère de mode de classer les
enseignements et que les barrières qui séparent le primaire
supérieur du secondaire et le secondaire du supérieur soient
fort abaissées, que le technique, sorte d'enfant terrible,
se soit étendu en brisant tous les
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