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   des Portes de fer, le duc d'Orléans qui commandait une division, conçut à Djemila le dessein de faire démonter pierre à pierre l'arc de triomphe pour le reconstituer à Paris. Il en écrivit à Louis-Philippe. Il voyait déjà le monument transplanté dans notre capitale, avec cette inscription dédicatoire : " l'Armée d'Afrique à la France ". En 1842, le projet de translation reçut un commencement d'exécution, mais fut assez vite abandonné. L'administration a parfois de ces intuitions artistiques.       
(Théveste), est très bien conservé. Il fut érigé, en 214 de notre ère, grâce aux libéralités testamentaires d'un préfet de la 14e légion, originaire de Théveste ; on le dédia à Caracalla, à sa mère Julia Domma, à son père le Divin Sévère. - Placé à la jonction de deux voies, il étale quatre façades exactement pareilles, disposées en carré. - " Le massif
 
Fig. 5 - TEBESSA : Arc de Triomphe de Caracalla.
 
Fig. 4. - TIMGAD: Arc de Trajan (Geiser)
L'arc à deux baies d'Announa dresse encore ses petits pilastres cannelés coiffés de chapiteaux corinthiens (1).

L'arc de Trajan, à Timgad (fig. 4), est à trois baies : celle du milieu, la plus spacieuse, réservée aux voitures, mesure 4 m. 20 de large et une hauteur de 6 m. 65; les deux autres, à l'usage des piétons, ont 2 m. 50 de large et 3 m. 50 de haut. Au-dessus des deux arcades latérales, niches rectangulaires où logeaient des statues. La hauteur totale est de 12 mètres. L'arc de Septime-Sévère à Lambèse, de Macrin à Zana, celui de Khamissa sont également à triple ouverture.
L'arc à quatre faces de Caracalla (fig. 5), de Tébessa

(1) L'arc à deux baies parait avoir été très rare.

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