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CAHIERS DU CENTENAIRE DE L'ALGÉRIE | LIVRET 6 | Art Antique et Art Musulman en Algérie | ![]() |
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des Portes de fer, le duc d'Orléans qui commandait une division, conçut à Djemila le dessein de faire démonter pierre à pierre l'arc de triomphe pour le reconstituer à Paris. Il en écrivit à Louis-Philippe. Il voyait déjà le monument transplanté dans notre capitale, avec cette inscription dédicatoire : " l'Armée d'Afrique à la France ". En 1842, le projet de translation reçut un commencement d'exécution, mais fut assez vite abandonné. L'administration a parfois de ces intuitions artistiques. |
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L'arc à deux baies d'Announa dresse encore ses petits pilastres
cannelés coiffés de chapiteaux corinthiens (1). L'arc de Trajan, à Timgad (fig. 4), est à trois baies : celle du milieu, la plus spacieuse, réservée aux voitures, mesure 4 m. 20 de large et une hauteur de 6 m. 65; les deux autres, à l'usage des piétons, ont 2 m. 50 de large et 3 m. 50 de haut. Au-dessus des deux arcades latérales, niches rectangulaires où logeaient des statues. La hauteur totale est de 12 mètres. L'arc de Septime-Sévère à Lambèse, de Macrin à Zana, celui de Khamissa sont également à triple ouverture. L'arc à quatre faces de Caracalla (fig. 5), de Tébessa (1) L'arc à deux baies parait avoir été très rare. |
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