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   a) Alger, Ténès, Tlemcen, Oudjda (Maroc), Beni Ounif de Figuig (Maroc), Timimoun ; El Goléa, Ghardaïa ; Laghouat, Alger.
b) Alger, Ghardaïa, El Goléa, In Salah, Tamanrasset. Adrar, Timimoun, El Goléa, Alger.
c) Colomb Béchar, Gao, Tombouctou, Colomb Béchar, Gao, Niamey.

En dehors de ces circuits, que j'appellerai réguliers, les Compagnies de transports désignées ci-dessus, ainsi que les Agences de voyages, organisent, sur la demande des touristes, des excursions en voitures particulières, d'après les itinéraires établis au gré des clients.

Enfin, pour montrer à quel point les autorités algériennes se sont intéressées à la pénétration automobile dans le Sahara, je tiens à signaler un détail, encore peu connu un code de la route a été établi, qui règle de façon précise, toutes les conditions de la circulation dans cette région. Il indique les dispositions à prendre pour la sûreté; il fixe les approvisionnements à emporter, ainsi que le matériel qui doit être placé sur la voiture, etc... Bref, rien n'a été laissé au hasard.
 
      

 

CHAPITRE III
 

EAUX THERMALES EN ALGÉRIE

La prodigieuse richesse de l'Algérie en eaux thermo­minérales est connue depuis bien longtemps et l'efficacité de ces eaux est bien établie. Des sculptures découvertes à Hammam Meskoutine établissent nettement qu'à l'époque punique un établissement balnéaire important existait à cet endroit.

Mais ce sont surtout les Romains qui tirèrent parti des sources thermales et minérales existant en Algérie. Les ruines multiples, dont quelques-unes sont grandioses, que l'on trouve au voisinage des sources, indiquent l'importance que les Romains ont donnée aux thermes qu'ils ont construits. L'on sait qu'ils attribuaient de grandes vertus thérapeutiques à l'usage des bains et plus spécialement des bains chauds; aussi ont-ils souvent bâti des villes importantes à proximité des établissements thermaux qu'ils utilisaient. Dans l'art de la captation et de la canalisation des eaux, ils sont restés incontestablement nos maîtres, sur cette terre africaine.

Après la chute de l'Empire, les thermes furent abandonnés ou même démolis par les envahisseurs, qui en utilisèrent les débris pour construire des habitations. Pas une seule piscine n'a été créée ou réparée par eux.

Pendant l'occupation française, les médecins militaires, frappés de l'abondance des eaux thermales et minérales, cherchèrent à utiliser ces sources pour leurs soldats malades, fiévreux ou blessés. Sur leurs instances, le Génie Militaire répara plusieurs piscines anciennes. Des constructions en planches furent aménagées et l'on créa, autour de certaines sources, un véritable camp, où les malades et le personnel couchaient sous la tente.

Plusieurs médecins militaires s'attachèrent tout spécialement à l'étude de cette importante question. Les noms des

 
LAGHOUAT. - La ville et l'oasis. Vue prise de l'hôpital
 
 
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