Pages précédentes L'ALGÉRIE PAR LA GRAVURE  HISTOIRE L'AFRIQUE ROMAINE Pages suivantes
   Retour page 1  
   
  

DJEMILA

 

DJEMILA (CUICUL) est à l'origine un poste de guet édifié au carrefour des routes allant l'une des plateaux à blé à la mer, l'autre de Carthage à la vallée du Chéliff par Constantine et Sétif. Dans un cadre sévère et imposant, CUICUL occupe un plateau triangulaire, flanqué de 2 cotés par des ravins parcourus par des torrents. La ville se développe rapidement à partir du 1er siècle et s'étend dans la direction du Sud en utilisant au mieux le terrain qui s'offre.
Un 2ème forum est établi, de nouveaux édifices s'élèvent, ils célèbrent la gloire de la dynastie africaine des SEVERE : arc de triomphe de Caracalla, temple septimien. Centre probable par la suite d'un pèlerinage chrétien, la ville souffre des troubles sociaux qui ravagent l'Afrique romaine et paraît avoir été détruite à l'époque des invasions musulmanes.

 

CHERCHELL

 

CHERCHELL (CAESAREA) était déjà au milieu du IVème siècle avant J.C. une modeste colonie phénicienne, elle s'appelait IOL. Beaucoup plus tard, à l'époque d'Auguste, elle devint la capitale de Juba II puis - après l'annexion définitive du pays - de la Maurétanie césarienne. Cherchell était une ville très vaste, très étendue (100.000 hab. peut-être) où les arts étaient en honneur ; c'était aussi un grand port vers lequel convergeaient sans doute les influences orientales et méditerranéennes du monde antique.

    

 

   
Mise à sac par un prince maure révolté, pillée par les Vandales, éprouvée par le temps, Cherchell perdit sa splendeur, ce n'était plus qu'une bourgade au Vème siècle.
La ville actuelle ayant été construite sur l'emplacement de la cité romaine, les fouilles n'ont pu dégager que peu de vestiges, Cependant, de magnifiques statues ont trouvé place au musée de Cherchell, l'un des plus beaux, le plus beau peut-être de l'Afrique du Nord. Sa visite est du plus grand intérêt. Statues et sculptures sont pour la plupart des copies ; elles donnent, cependant une haute idée de ce qu'étaient les originaux aujourd'hui perdus.
 

TIPASA

 

A 70 kms à l'ouest d'Alger, TIPASA était un port actif. Dans un cadre de verdure que ferme la masse imposante et proche du Chenoua, les nombreux restes de cette petite ville bien connue aujourd'hui, constituent un ensemble évocateur et captivant. Outre tes thermes, les temples, le théâtre, te forum qu'entourent la basilique civile, le capitole et la curie - monuments classiques que l'on retrouve partout - on observe à Tipasa de très intéressants vestiges du christianisme antique en Afrique du Nord.
Là, vécut et mourut sans doute Ste Salsa. Les pentes douces qui montent vers les ruines de la basilique, édifiée sur l'emplacement de sa sépulture, sont littéralement encombrées et recouvertes par les sarcophages des chrétiens qui ont voulu reposer le plus près possible de sa tombe.

 
Pages précédentes   Retour page 1   Pages suivantes