A la mosquée de Touloûn, une
archivolte fouillée en plein stuc frange les arcades; un
bandeau semblable s'étend sur les pieds-droits au-dessus des
chapiteaux : trois tiges folaciées s'y répètent
indéfiniment alternées, tandis qu'au haut des murs, règnent
ici d'un feston géométrique pareil à une feuille d'eau, là
des rosaces, ailleurs une triple ligne d'inscriptions. A dire
vrai, ces ornements manquent de grâce; leur faire est
empreint de cette hésitation qui fut propre à la sculpture
copte, alors que pour la première fois elle entreprit de
donner aux formes réelles une tournure conventionnelle. La
continuité des lignes est à peine marquée, et quelque chose
de gauche trahit la maladresse du sculpteur. |