La seconde porte n'a qu'un seul
vantail (fig. 25). Au centre est un médaillon ondulé rempli
d'un fleuron à huit pétales, autour duquel huit tiges
s'entrecroisent pour décrire un polygone étoilé à huit
pointes, qui se prolongent de manière à donner naissance à
huit arabesques flamboyantes, enlacées en un motif gironné.
Complétant le tout, quatre triangles s'avancent des angles
vers le médaillon et s'imbriquent dans les vides; un
enroulement enserre cette composition et enferme une
inscription à laquelle s'attache une tige, dont la racine se
perd au pied du caractère initial. Rien ne différencie la
facture de ce décor de celle de la première porte; c'est la
même amplitude de ligne, la même absence de relief. Cette
facture sobre se retrouve au mirhab primitif de la mosquée
également conservé au musée arabe du Caire.
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