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Le pendentif (fig. 59) est un de ceux-là. L'encorbellement trace sur l'angle de la salle une trompe dans laquelle s'insèrent des stalactites imaginaires, qui pour plan ont une rosace à huit mailles appointées au centre d'un carré (fig. 60).

A plus forte raison, la structure de la niche participe-t-elle de celle du dôme, puisque, comme à celui-ci, il lui faut s'étendre sur un espace dont le plan dérive du carré.

Fig. 63.
 

Pour établir les stalactites de la niche (fig. 61), on commence par déterminer le côté du polygone inscrit dans le cercle de la coupole. Veut-on obtenir une rosace à douze mailles, on divise la circonférence en vingt-quatre parties, ce qui donne les axes sur lesquels seront les douze sommets et les douze angles rentrant Les diagonales du carré seront les axes de similitude de la figure et passeront par les centres de tous les polygones assemblés (fig. 62). 

    

 

   
Pareillement enfin, le portail d'une mosquée (fig. 63) déterminera en plan une rosace à seize mailles (fig. 64), flanquée de six octogones étoilés et de quatre octogones réguliers, remplis par une étoile à six pointes, engendrée par l'intersection des côtés d'un octogone concentrique inscrit, se répartissant sur un réseau donné. 
Fig. 64.
Ce réseau (fig. 65), la demi-circonférence inscrite dans le rectangle en fournit la trame. 
Fig. 65.
 
Son huitième égale le côté d'un octogone où s'inscrit à son tour une rosace, et le côté du carré où s'inscrivent des octogones réguliers. Les diagonales en seront comme toujours les axes de similitude passant par le centre des octogones. Le prolongement des côtes se trouve sur le sommet ou le centre des figures semblables; et la parallèle menée au diamètre par l'angle du carré où l'octogone est inscrit devient, elle aussi, un axe se confondant avec celui des octogones réguliers.
 
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