Celle de Beïbars en carrés séparés par des
bandes de rinceaux.
Il n'est pas d'ailleurs jusqu'aux compositions
géométrales qui ne se plient à cette frénésie de
l'impossible. Les polygonistes conservent bien l'enchevêtre
ment des figures à côtés multiples. Ils s'appliquent bien
à trouver dans les axes que le regard peut suivre à travers
un dédale le choc qui frappe l'esprit; mais en même temps,
sur chacune de ces figures (fig. 72), s'enchâsse un ivoire
profondément fouillé, pris dans un filet de bois sombre.
Le polygone au lieu de se graver en creux, se détache en relief et sur
la tonalité brune de la boiserie, l'ivoire découpe l'ajourement
géométral dans-lequel sa floraison blanche s'épanouit comme celle d'un
monde inconnu. Les grandes rosaces prennent l'aspect de celles de nos
cathédrales avec leurs vitraux qui semblent s'éclairer sur l'au delà.
Les pleins s'effacent, les lignes se fondent; il ne reste qu'une
apparition blanche, fatidique, qui s'empare de l'âme jusqu'à l'en
obséder. |