I. - LE MOBILIER DE LA MOSQUÉE.
Rien ne nous est parvenu de l'art somptuaire
des premiers siècles de l'hégire. Mis à sac par chaque invasion ou
chaque émeute, les trésors des mosquées et des palais un à un
s'éparpillèrent. La cupidité des croisés se rua sur leurs dernières
épaves; tout ce qui était métal fut jeté au creuset et converti en
monnaie courante ; le reste, brûlé ou brisé.
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