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qui domine la plaine d'une
hauteur de 78 mètres, et la ville basse, où sont empilées
confusément quelques centaines de maisons reposant sur
d'énormes assises bastionnées. près de la porte qui donne
accès dans l'enceinte, est un puits de 30 mètres de
profondeur qui assure de l'eau aux habitants, dans le cas où
ils seraient étroitement bloqués. Les jardins, situés à
l'ouest de la ville basse, sont arrosés par l'eau des puits :
ils fournissent de l'orge, du blé et quelques oignons; on y
cultive aussi quelques arbres fruitiers pêchers, abricotiers,
amandiers, figuiers et grenadiers. Les dattiers, - on en
compte près de 20,000, - s'étendent, clairsemés, jusqu'aux
dunes, à une distance de 7 à 8 kilomètres.
On s'est borné, dans le chapitre
précédent, à reproduire à grands traits la physionomie
générale du sol ; - nous complèterons cette description en
indiquant dans le tableau qui suit l'altitude barométrique
d'un certain nombre de localités. |
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Région
maritime. Sahel et Plaine. |
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Région
Montagneuse et Hauts-Plateaux. |
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Région Saharienne. |
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mèt. |
mèt. |
mèt. |
Alger (Pl. du Gt). |
19 |
Tizi-Ouzou |
257 |
Laghouat |
777 |
Alger (Casba) |
128 |
Fort-National |
916,3 |
Ghardaïa |
550 |
Mustapha supér. |
99 |
Dra-el-Mizan |
447 |
Berrian |
547 |
Fort-l'Empereur. |
223 |
Aumale |
905 |
Ouargla |
153 |
Cherchell |
27,86 |
Bou-Saâda |
652,2 |
Goléa |
440 |
Ténès |
53,80 |
Miliana |
740 |
|
Blida |
210,90 |
Téniet-el-Haâd |
1142 |
El-Affroun |
91 |
Médéa |
914 |
Bou-Medfa |
239,50 |
Boghar |
905,3 |
Adélia |
500 |
Boghari |
633 |
Affreville |
312,30 |
Aïn-Oussera |
710 |
Duperré |
273 |
Chellala |
840 |
Oued-Fodda |
158,65 |
Djelfa |
1160 |
Orléansville |
120,50 |
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Ces altitudes sont
données, les unes par le service météorologique du
gouvernement général, les autres par M. Mac-Carthy.
Les cotes données par le service
météorologique du gouvernement indiquent, pour chaque
localité, l'altitude de l'endroit (hôpital, caserne,
etc.), où les observations ont été faites ; elles
diffèrent plus ou moins de celles qui sont portées sur la
plupart des cartes. |
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III. - Littoral, Cours d'eau. |
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La Côte. - Entre les deux
points limites de la frontière maritime, et en partant de l'Oued-Aberri,
qui se jette dans la mer entre le cap Khamis et le cap
Magroua, la côte remonte vers le nord-est. - Après le
cap Magroua, elle forme une baie que borde une belle plage et
qui finit à la pointe eu face de laquelle est l'île
Colombi.
De cette pointe à hauteur de la
ville de Ténès, la côte se dirige vers l'est, sans
déviations sensibles : à Ténès, elle se relève
brusquement dans la direction du nord-est, jusqu'au cap
Ténès, formé de roches escarpées. La ville occupe à
l'ouest du cap le fond d'une anse très ouverte, battue en
plein par tous les vents dangereux. Cette plage, dont les
abords offrent plusieurs barres de roches presque à fleur
d'eau, est toujours difficile à accoster et devient
impraticable dès qu'une petite brise de mer s'élève. Les
grands bâtiments mouillent à 900 mètres, par 12 à 14
mètres d'eau, mais ce mouillage, assez bien abrité du côté
de l'est, n'est pas tenable par les vents du nord et du
nord-ouest. Les caboteurs trouvent un abri assez sûr
derrière le massif d'îlots, au nord-est de la ville et à
500 mètres du rivage.
Du cap Ténès à Cherchell, la côte suit une ligne droite,
presque régulière vers l'est. |
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