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   rédigea en arabe plusieurs traités qui sont devenus classiques; directeur du collège arabe français d'Alger (1857); inspecteur général des écoles arabes françaises de l'Algérie (1864). A traduit en français entre autres ouvrages, le Traité de jurisprudence de Sidi Khalil (Six vol.), la médecine du Prophète et a publié sous ce titre : Les Femmes arabes avant et après l'islamisme, un livre très apprécié. - BRESNER, professeur de langue et de littérature arabes à l'École normale d'Alger; a publié plusieurs ouvrages estimés.

Savant. - FOURNEL (HENRI), chef du Service des mines en Algérie (1842-1848), a découvert plusieurs gisements métallifères de haute valeur, notamment ceux des environs de Bône; a publié sous le titre de Richesse minérale de l'Algérie, un ouvrage très remarqué.

10° Historiens. - Nous ne citerons que les plus connus L. GALIBERT (Histoire de l'Algérie ancienne et moderne). - Colonel LAPÈNE (Tableau historique de l'Algérie depuis l'occupation romaine jusqu'à la conquéte par les Français). - DE MONT-ROND (Histoire de l'Algérie). -PELLISSIER DE RAYNAUD (Annales Algériennes; Description de la régence de Tunis). - Général DAUMAS (La Grande Kabylie, en collaboration avec le capitaine FABAR ; Le Sahara Algérien, en collaboration avec AUSONE DE CHANCEL). - Le capitaine C. DAVAUX (Les kebaïles du Djerdjera). - Le commandant RICHARD (Scènes de mœurs arabes; Les Mystères du peuple arabe).

11° Botaniste. - VICTOR RAMEL, a importé en Algérie plusieurs essences australiennes, notamment l'eucalyptus, dont les feuilles fournissent une essence qui possède des propriétés antiseptiques et fébrifuges.

12° Agriculteurs. - HARDY. Dirigea pendant plus de vingt-ans la 

    

 

   
pépinière centrale du gouvernement d'Alger (Jardin d'Essai) et rendit aux colons d'inappréciables services; fut l'objet, aux diverses expositions de Londres et de Paris, de nombreuses distinctions honorifiques. - CORDIER, un des colons de la première heure, a créé, près de la Maison-Carrée (environs d'Alger), un établissement agricole de premier ordre.
 
VIII. - Population, Langues, Cultes, Instruction publique.
 

La population du département d'Alger (population municipale : agglomérée et éparse), s'élève, d'après le recensement de 1881, à 1,231,018 habitants, ainsi répartis :

       
  Français . . . . . . . 81,516  
  Israélites naturalisés   . . . . . . .  11,030  
  Étrangers . . . . . . .  56. 751  
  Indigènes musulmans . . . . . . .  1,078,421  
         

Le chiffre des hab. divisé par celui des hect. donnerait 7,21 individus par 100 hect. ou par kil. carré : mais ce chiffre est inacceptable, parce qu'il faut tenir compte de la population nomade, qui le modifie sensiblement. Si l'on s'en tient à un document officiel de 1881, la population spécifique de chaque unité administrative serait, en moyenne et par kil. carré, pour l'ensemble du territoire colonisé, de 40 hab. 38 dans une com. de plein exercice et de 18 hab. 16 dans une com. mixte. - En France, on compte d'après le dernier dénombrement (1881), 71 hab. par kil. carré.

Le nombre des naissances (Européens et Israélites) a été en 1883, de 5,824 (plus 236 mort-nés), - celui des décès, de 4,844, celui des mariages, de 1,410. - En ce qui concerne les Musulmans, les documents officiels font défaut.

 
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