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on a trouvé cependant des traces de lignite à Bled-Boufrour
(12 kilomètres nord d'Orléansville) et sur la rive droite de l'Oued-Zaouïa)
à 7 kilomètres sud-ouest de Zurich, ainsi que des indices de
combustible minéral aux environs de Bou-Saâda.
Parmi les carrières les plus importantes
il faut citer : les carrières de marbre brèche nummilitique
situées près de Marengo et près du Fondouck; - les carrières de pierres
de taille, aux environs d'Orléansville, de Ténès, de Miliana
et de Bouffarik; celles qui sont sur le territoire de Kouba, de
Draria et de Dellys; les carrières de moellons de la
Bouzaréa et d'Aumale ; les pierres à chaux hydrauliques et pouzzolanes
situées aux environs de Blida, de Dellys, d'El-Affroun, de Ténès
et de Téniet-el-Haâd. - Les plâtrières du camp de Kerback,
voisines de Ténès; du Zakkar, près de Miliana; celles qu'on
rencontre aux environs d'El-Affroun, de Médéa, d'Aumale et de I'Arba.
La plupart de ces gisements sont exploités par des entrepreneurs ou
par les habitants des localités voisines.
Les sources thermales et minérales
sont nombreuses : on n'en compte pas moins de 45 dans le
département. On les divise en eaux alcalines, arsenicales,
bromo-iodurées, ferrugineuses, gazeuses simples, satines,
sulfureuses et thermales simples. L'usage en est très répandu
parmi les Indigènes; les plus en renom sont celles de :
Hammam-Mélouan. - Elles sourdent
dans unie gorge, sur la rive gauche de l'Harrach, près du village
de Rovigo, qui est situé à 33 kilomètres sud d'Alger. Deux
sources alimentent un établissement d'apparence plus que modeste.
Leur température moyenne est de 40 degrés centigrades. - Ces eaux
répondent à celles de Bourbonne (Haute-marne); elles sont d'un
heureux emploi coutre les maladies cutanées, les engorgements du
foie et les rhumatismes. - Très fréquentées par les Arabes et les
Juifs.
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Hammam-R'hira. - Sources
thermo-minérales qui s'échappent du versant sud du Djebel-Hammam,,
à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer : on les distingue en eaux
froides et en eaux chaudes. Elles alimentent un hôpital
militaire et un établissement civil situés l'un près de l'autre
à 26 kilomètres nord-est de Miliana et à 12 kilomètres du
village de Bou-Medfa, station du chemin de fer d'Alger à Oran.
L'hôpital militaire est construit sur
le flanc de la montagne, aux deux tiers de sa hauteur. -
L'établissement civil, dont la création date de 1577, a été
déclaré établissement d'utilité publique, par décret dit 24
juillet 1580 : il embrasse, avec ses dépendances, une superficie de
52 hectares et comprend un hôtel et un hôpital. - L'hôtel est
bâti sur le plateau même où se trouvait, au temps de la
domination romaine, l'établissement connu sous le nom d'Aquae
calidae. - Un peu plus bas se trouvent l'hôpital civil et le
fondouck arabe.
Les eaux d'Hammam-R'hira ne sont point
toutes formées des mêmes éléments et n'ont pas les mêmes
propriétés thérapeutiques. Les unes sont comprises dans la classe
des eaux ferrugineuses, les autres dans celle des eaux salines. --
Trois sources sont particulièrement utilisées :
1° une source ferrugineuse froide à base de chaux dominante
: elle débite 7 litres à la minute d'une eau froide (19°),
acidulée, gazeuse, renfermant, outre une certaine quantité de fer
et de manganèse, une très notable proportion de bi-carbonate de
chaux et de gaz acide carbonique. Elle n'est employée qu'en
boisson, contre l'anémie et dans les cas de gastralgie ;
- 2° deux sources thermales satines sulfatées à base de chaux
: l'une marque 70 degrés à son point d'émergence, mais se
refroidit sensiblement avant d'arriver aux piscines; l'autre marque
45 degrés; son débit est de 141 litres par minute. Leurs eaux
répondent à celles de Bagnères-de-Bigorre, en France, et de
Baden, en Suisse : |
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