L'Oued-Sahel, prenant le nom de Soummam se perd en mer près de
Bougie. Cours 175 kilomètres. Étiage 900 litres par seconde;
débit d'hiver considérable. On se propose de le barrer près du
confluent de l'Oued-Sebkha, en aval d'El-Adjiba, pour arroser
en partie le superbe bassin de Beni-Mansour.
L'Oued-Agrioun qui descend du
Djebel-Magris, au nord de Sétif, traverse les fameuses gorges du
Chabet-el-Akhra et se jette dans le golfe de Bougie à 35
kilomètres est, environ, de cette ville. Étiage considérable :
malgré la brièveté de son cours, le peu d'étendue de son bassin,
c'est une des meilleures rivières d'Algérie.
L'Oued-Djindjen, qui descend des
montagnes du Babor, coule d'abord de l'ouest à l'est, puis descend
vers le nord et se ;jette dans la mer à 12 kilomètres est de
Djidjelli. Étiage, 500 litres par seconde.
L'Oued-el-Kébir, qui est formé
de l'Oued-Rummel, grossi du Bou-Merzoug. L'Oued-el-Kébir descend
des montagnes qui sont à l'est de Sétif et, sous le nom de Rummel,
coule de l'ouest à l'est jusqu'à Constantine, qu'il entoure sur
les deux tiers de son périmètre, après avoir reçu le Bou-Merzoug
au sud de cette ville; il descend ensuite vers le nord, prend le nom
d'Oued-el-Kébir au confluent de l'Oued-Endja qui
vient de l'ouest, et tombe dans la mer à 52 kilomètres est de
Djidjelli. Cours, 225 kilomètres. Étiage de plus d'un mètre cube
par seconde, même dans les années les plus sèches. Débit moyen,
considérable.
Il doit remplir un grand réservoir
projeté dans la gorge de l'Oued-Athmenia derrière une levée de 30
mètres : ce réservoir aura 45 millions de mètres cubes ; il fera
marcher des usines, nettoiera le ravin de Constantine et irriguera
des terres au-dessous de cette ville, grâce à son débit de plus
d'un mètre cube par seconde.
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