|
Cours d'eau.
Sur le versant méditerranéen :
- l'oued Sahel (oued Soummam), qui forme la ceinture de
la Grande-Kabylie;
- ses affluents de droite, dont le principal est l'oued Bou-Selam,
rivière de Sétif, réunissent les eaux des versants nord des
monts du Hodna et des Righa, et traversent la fertile plaine de la
Medjana ;
- l'oued Agrioun, qui traverse les pittoresques défilés
du Chabet el-Akra;
- l'oued el-Kebir, formé de la réunion du Roummel
rivière de Constantine et de l'oued Endja qui vient de la
Petite-Kabylie;
- l'oued Safsaf, qui finit à Philippeville ;
- la Seybouse, seule rivière algérienne qui porte barque
à quelque distance de son embouchure. Elle est formée, en amont
de Guelma, de la réunion de l'oued Zenati et de l'oued Cherf, qui
viennent des Hauts-Plateaux.
La Medjerda, qui est la grande
rivière tunisienne, et son principal affluent, l'oued Mellégue,
descendent des Hauts-Plateaux entre Souk Arrâs et Constantine.
Le chott el-Hodna reçoit quelques
cours d'eau importants par la longueur et la fertilité de leurs
vallées :
- l'oued Chellal, à l'ouest, réunit les eaux des
versants sud du Titeri ;
- l'oued Ksob, et quelques autres descendent des monts
du Hodna;
|
|
|
|
l'oued Barika et l'oued Bitam viennent des monts de
Batna;
au sud-ouest, l'oued Chaïr et l'oued Dermel, qui est
la rivière de Bou-Sâada, viennent des monts des Oulad Nayl.
Toutes les rivières du versant saharien se réunissent dans le
bassin du chott Melghir. Celles de l'ouest ont pour canal
collecteur l'oued Djedi, qui reçoit en amont de Laghouat
les eaux de la partie occidentale du Djebel-Amour.
Les rivières de l'Aurès descendent directement vers le chott. Ce
sont :
- l'oued Kantara ou oued Biskra et son affluent l'oued el-Abdi
;
- l'oued el-Abiod;
- l'oued el-Arab, qui descend du djebel Chelia;
- l'oued Bou Doukan et l'oued Hallail viennent des
monts des Nemencha et se perdent dans les chotts ou bas-fonds qui
prolongent, à l'est, le chott Melghir.
La plupart de ces rivières sont à sec pendant la plus grande
partie de l'année; il en est dans le lit desquelles on ne voit
jamais couler d'eau.
Leurs vallées n'en ont pas moins grand intérêt parce que,
presque toujours, au-dessous du lit supérieur desséché, se
trouve un courant ou une nappe dont on peut, par des forages de
puits artésiens, ramener les eaux à la surface.
Ainsi doit-on considérer le chott Melghir et son prolongement sud,
chott Merouan, comme les bassins récepteurs non seulement des eaux
de la chaîne saharienne du nord, mais aussi des eaux sahariennes
venant du sud, et dont les grandes vallées de l'oued Igharghar
et de l'oued Miâ, indiquent les anciens lits supérieurs. |
|