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L'oued Igharghar a comme delta
d'embouchure souterrain les oasis de l'Oued-Righ autour de
Tougourt.
L'oued Miâ, que l'on peut
considérer comme un affluent de l'oued Igharghar, fournit les eaux
souterraines aux oasis d'Ouarglâ et de Ngouça vers lesquelles
convergent également l'oued Metlili, l'oued Mzab,
l'oued en-Nessa et quelques autres venant de l'ouest.
Le département de Constantine est
divisé en six arrondissements : Constantine, Bône, Bougie, Guelma,
Philippeville, Sétif.
La division militaire de Constantine
forme quatre subdivisions : Constantine, Bône, Batna, Sétif.
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PREMIÈRE PARTIE.
ESQUISSE D'ENSEMBLE.
L'Algérie n'a point de centre géographique.
Les plis qui en accidentent la surface se succèdent les uns aux
autres dans une direction générale parallèle à la côte, en
formant des terrasses allongées, d'altitudes différentes. Il n'y
a aucune masse orographique puissante et, par conséquent, aucun
centre de divergence des eaux. Les peuples autochtones n'y ont pas
trouvé ces grandes citadelles naturelles où pouvait se concentrer
la résistance; alors, celle-ci s'est divisée sur plusieurs
points, dans de petits réduits sans relation les uns avec les
autres : la Kabylie et le Dahra, l'Ouarsenis et l'Aurès.
Des groupes de populations vaincues ont pu se réfugier dans ces
îlots, conserver leurs caractères ethniques et leur langue; mais,
en adoptant: la religion du conquérant, elles ont perdu leur individualité
comme peuple et leur cohésion nationale.
Il n'y a non plus dans l'Algérie aucun de ces beaux bassins
hydrographiques où la civilisation ait pu se concentrer et
grandir. Il n'a pu, par conséquent, s'y constituer de centre de
gouvernement, de foyer littéraire, de centre commercial attirant
à eux les éléments de force du pays et rayonnant à leur tour
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