Le sommet principal est le djebel Filhaucen (1157m), à l'est
de Nedroma. Sa crête calcaire domine des terrains fort anciens,
schistes et granits. A 40 kilomètres environ au sud de Lalla
Maghnia, près de la frontière, sont les mines de plomb
argentifère de Gar Rouban.
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Le bassin de la Sebkha est séparé de la mer par une rifle de 500
à 600 mètres, le Ghamera, qui porte la forêt de Msila.
Elle se termine par la colline de Santa Cruz, au-dessus d'Oran.
A l'ouest, sont la vallée de l'oued Hallouf, avec l'important
centre d'Aïn Temouchent (708m), et la vallée du ris Salado (ou
oued Melah).
Ces territoires, en partie déjà transformés par la culture
européenne, formaient les domaines des tribus des Douair et des
Sméla, les premières qui se soient soumises à la France et dont
la fidélité ne s'est jamais démentie.
Bassins du Sig et de l'Habra.
Monts de Daya, de Saïda, et des Beni Chougran. Au
fond du golfe d'Arzeu, près de Port-aux-Poules, se jette la Macta,
qui n'est que l'émissaire des marais du même nom où viennent se
réunir les eaux du Sig et celles de l'Habra.
Les têtes de ces deux rivières se trouvent sur la lisière des
Hauts-Plateaux, que nous appelons monts de Daya, à l'ouest
du chemin de fer d'Aïn-Sefra et monts de Saïda, à l'est. Les
monts des Beni Chougran forment le rempart le plus
septentrional de la région montagneuse dont les eaux s'écoulent
par le Sig et par l'Habra.
Les crêtes principales de ces montagnes sont parallèles entre
elles. Le Sig (qui s'appelle,
d'abord, l'oued Mekerra) a ses sources au pied du djebel Beguira
(1402m) (mont de la vache), près du village de Bedeau (Ras el-Ma,
tête des eaux), chantiers d'alfa sur la route de Sebdou à Daya et
Saïda.
Le Sig (Mekerra) descend par une gorge rapide, passe à Magenta,
bordj et village ; à Ben Youb ou Chanzy (ancien poste militaire
romain sous le nom d'Albulae), Boukanifis, |