Au commencement de l'année 1844,
l'invasion en Kabylie prit un nouveau degré de vraisemblance.
L'époque du printemps, que nous consacrons de préférence,
et qui convient en effet le mieux aux opérations militaires
en Afrique, s'approchait sans que l'on pût découvrir aucun
point qui appelât nos armes de préférence à la
Grande-Kabylie.
L'agitation de cette contrée, à l'époque dont nous
parlons, se trouve décrite dans le récit suivant d'un de nos
cadis qui, pour affaire de famille, la parcourut alors en
entier. Bien que l'incident domestique y occupe le premier
plan et relègue tout-à-fait en seconde ligne l'exposé
politique, ils nous paraissent offrir, chacun dans leur genre,
un intérêt assez piquant pour ne pas être séparés :
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