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il y a des îlots de steppe dans le Tell, là où, par suite de la
disposition du relief, les pluies ne parviennent pas en quantités
suffisantes, des îlots de Tell dans la steppe, là où au contraire
l'altitude amène des conditions moins défavorables.
Les régions montagneuses sont plus favorisées que les plaines au
point de vue des pluies. Or, l'Algérie est un pays fort accidenté.
Les plaines basses n'y occupent qu'une surface très restreinte.
Tout le reste de la contrée se compose de massifs montagneux, dont
quelques-uns, comme la Kabylie
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et l'Aurès, atteignent des
altitudes de 2 000 mètres. Bien que les pluies soient fort
abondantes dans certaines montagnes voisines de la côte et
bien exposées aux vents humides, l'Algérie, d'une manière
générale, souffre de la rareté et surtout de
l'irrégularité des pluies. Même lorsque la somme est
élevée, elles sont mal réparties; elles tombent en
quelques mois, en quelques jours par mois, en quelques
heures par jour. Les inondations alternent avec les
périodes d'extrême sécheresse. Comme par ailleurs
l'évaporation est en général très forte, il faut une
quantité de pluies beaucoup plus grande qu'en Europe pour
obtenir de bonnes récoltes.
Sur le littoral, l'influence de la mer adoucit les
contrastes de température et les hivers sont doux. Mais,
sitôt qu'on pénètre dans l'intérieur, le climat devient |
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