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  VUE GÉNÉRALE DE L'ALGÉRIE JUSQU'AU XVI SIÈCLE  
     
   il y a des îlots de steppe dans le Tell, là où, par suite de la disposition du relief, les pluies ne parviennent pas en quantités suffisantes, des îlots de Tell dans la steppe, là où au contraire l'altitude amène des conditions moins défavorables.
Les régions montagneuses sont plus favorisées que les plaines au point de vue des pluies. Or, l'Algérie est un pays fort accidenté. Les plaines basses n'y occupent qu'une surface très restreinte. Tout le reste de la contrée se compose de massifs montagneux, dont quelques-uns, comme la Kabylie
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et l'Aurès, atteignent des altitudes de 2 000 mètres. Bien que les pluies soient fort abondantes dans certaines montagnes voisines de la côte et bien exposées aux vents humides, l'Algérie, d'une manière générale, souffre de la rareté et surtout de l'irrégularité des pluies. Même lorsque la somme est élevée, elles sont mal réparties; elles tombent en quelques mois, en quelques jours par mois, en quelques heures par jour. Les inondations alternent avec les périodes d'extrême sécheresse. Comme par ailleurs l'évaporation est en général très forte, il faut une quantité de pluies beaucoup plus grande qu'en Europe pour obtenir de bonnes récoltes.
Sur le littoral, l'influence de la mer adoucit les contrastes de température et les hivers sont doux. Mais, sitôt qu'on pénètre dans l'intérieur, le climat devient
 
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