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Cet événement mémorable est
rappelé par l'inscription suivante, gravée sur la porte du
fort élevé à cet emplacement : " Ici, le 14 juin 1830,
par ordre du roi Charles X, sous le commandement du général
de Bourmont, l'armée française vint arborer ses drapeaux,
rendre la liberté aux mers, donner l'Algérie à la France.
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Le débarquement de l'artillerie
et du matériel continua les jours suivants, gêné seulement
le 16 juin par un violent coup de vent de Nord-Ouest, qui mit
la flotte en danger et à propos duquel on évoqua le souvenir
de l'expédition de Charles-Quint; mais heureusement, vers
midi, le vent passa à l'Est et la mer se calma. Il fut
décidé qu'on fortifierait la petite presqu'île de
Sidi-Ferruch pour en faire un camp retranché et une place de
dépôt. On y établit des parcs, des magasins, des hôpitaux,
des fours à cuire le pain.
La distance entre Sidi-Ferruch et Alger est d'environ
vingt-cinq kilomètres. Trois combats, qui nous rendirent
maîtres de la ville, furent livrés sur ce trajet ceux de
Staouéli, de Sidi-Khalef et du Fort-l'Empereur. Le plus
important des trois fut celui de Staouéli. L'agha Ibrahim,
gendre d'Husseïn-dey, commandait les forces de la Régence;
il avait avec lui la milice turque forte d'environ 6 000,
hommes, les Koulouglis et les Maures d'Alger; le bey de
Constantine avait |
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