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  LES DÉBUTS ET LES HÉSITATIONS (1830-1834).  
     
  
Cet événement mémorable est rappelé par l'inscription suivante, gravée sur la porte du fort élevé à cet emplacement : " Ici, le 14 juin 1830, par ordre du roi Charles X, sous le commandement du général de Bourmont, l'armée française vint arborer ses drapeaux, rendre la liberté aux mers, donner l'Algérie à la France. "
L'expédition d'ALGER (cliquer pour afficher l'image dans une meilleure résolution)

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Le débarquement de l'artillerie et du matériel continua les jours suivants, gêné seulement le 16 juin par un violent coup de vent de Nord-Ouest, qui mit la flotte en danger et à propos duquel on évoqua le souvenir de l'expédition de Charles-Quint; mais heureusement, vers midi, le vent passa à l'Est et la mer se calma. Il fut décidé qu'on fortifierait la petite presqu'île de Sidi-Ferruch pour en faire un camp retranché et une place de dépôt. On y établit des parcs, des magasins, des hôpitaux, des fours à cuire le pain.
La distance entre Sidi-Ferruch et Alger est d'environ vingt-cinq kilomètres. Trois combats, qui nous rendirent maîtres de la ville, furent livrés sur ce trajet ceux de Staouéli, de Sidi-Khalef et du Fort-l'Empereur. Le plus important des trois fut celui de Staouéli. L'agha Ibrahim, gendre d'Husseïn-dey, commandait les forces de la Régence; il avait avec lui la milice turque forte d'environ 6 000, hommes, les Koulouglis et les Maures d'Alger; le bey de Constantine avait
 
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