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  LES DÉBUTS ET LES HÉSITATIONS (1830-1834).  
     
  
En 1833, lord Aberdeen, dans une séance de la Chambre des lords, prétendit que Louis-Philippe, au moment de son élévation au trône, avait pris l'engagement de retirer l'armée d'Afrique: " Il existe, déclara-t-il, des documents qui prouvent clairement que des engagements positifs relativement à Alger ont été ratifiés non seulement par le roi des Français, mais encore par ses ministres. " C'est là une pure légende.
La cour de la kasba d'Alger  
Les documents historiques des archives françaises et anglaises, les actes et les paroles des ministres de Charles X et de Louis-Philippe montrent au contraire que la France avait gardé toute sa liberté d'action.

Les recherches ordonnées par le duc de Broglie, qui fit dépouiller avec soin toute la correspondance et interrogea M. de Bois-le-Comte, directeur des Affaires politiques sous le ministère de Polignac, donnent un démenti aux assertions contraires.

 

Le gouvernement était résolu à conserver Alger, mais résolu également à s'abstenir de toute déclaration officielle à ce sujet. De là le vague et l'imprécision qui régnèrent longtemps, au moins en apparence.
 
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