Il n'eut d'ailleurs pas à se plaindre de son séjour dans la
capitale, où il eut des succès de tous genres.
En janvier 1837, la question d'Afrique fut abordée à la
Chambre des députés dans la discussion de l'adresse.
Le général Bugeaud fit un discours qui n'était pas pour
déplaire au maréchal Clauzel, car il était d'accord avec
lui sur l'urgence d'en finir :
" Il importe, dit-il, d'avoir une solution; il n'y a
pas de système moyen. Le système mixte dont on a parlé, qui
consiste dans la clémence, dans les bons procédés, dans la
justice, n'existe pas. Cela est bon à appliquer en temps de
paix. On ne fait pas une demi-guerre; il faut la paix ou la
guerre avec toutes ses conséquences.
" On dit qu'on ne veut pas la retraite, il faut donc
savoir organiser la victoire. |