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  L' OCCUPATION RESTREINTE (1834-1840).  
     
  
 
MORT DU CAPITAINE LEBLANC (d'après la lithographie de Raffet). Le 13, à 7 heures du matin, le signal est donné. 
La Moricière, suivi de ses zouaves, escalade la brèche et se précipite dans la ville; des rues barricadées, des fenêtres étroites, des maisons crénelées s'échappe une fusillade terrible; un mur s'écroule écrasant dans sa chute le commandant Sérigny et tout un peloton du 2e léger.

Cependant on continue d'avancer; tout à coup, une violente détonation éclate, un magasin à poudre vient de sauter; La Moricière, brûlé à tel point qu'on le crut aveugle, est conduit à l'ambulance; Combe prend sa place, fait battre la charge et lance en avant les troupes un instant ébranlées. Grièvement blessé à son tour, il va rendre compte au duc de Nemours du succès certain désormais : 

" Ceux qui ne sont pas blessés mortellement, dit-il, jouiront de ce beau succès ", puis il tombe; on s'aperçoit alors qu'il avait reçu deux coups de feu, dont l'un lui avait troué la poitrine.

 
A l'intérieur, le combat de rues se poursuit avec acharnement; le capitaine Leblanc, ami de Raffet, est tué par un coup de feu tiré de l'intérieur d'une maison; enfin la caserne des janissaires, principal centre de la résistance, est emportée.
 
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