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  L'ALGÉRIE SOUS LA SECONDE RÉPUBLIQUE (1848-1851)  
     
  
" Soixante-sept familles suisses du Valois furent installées entre le Mazafran et Koléa, notamment à Chaïba. Des Mahonnais furent établis près d'un ancien fort turc dit Borj-el-Kifan et appelé par les Français le Fort-de-l'Eau; le domaine vacant du prince de Mir à la Rassauta fournit une partie des terres; les plans, préparés par le préfet d'Alger, Frédéric Lacroix, furent exécutés par son successeur Lautour-Mézeray en 1850; les Mahonnais, très laborieux, réussirent très bien dans la culture maraîchère.
REDOUTE D'AÏN-EL-TURK
En bordure de la Mitidja, au pied de l'Atlas, furent créés le village de l'Arba, au croisement des routes de Blida et d'Aumale et celui de Rovigo, à l'entrée des gorges de l'Harrach ; ces deux centres complétaient la colonisation du pourtour de la plaine. Dans la vallée du Chélif, près de Miliana, on fonda Affreville. Aux environs d'Oran, deux villages furent dénommés Valmy et Arcole ; dans la plaine des Andalouses, on fonda Aïn-el-Turk et son annexe Bou-Sfer. Deux beaux centres, qui se développèrent rapidement sur des terres excellentes, furent ceux d'Aïn-Témouchent et de Sidi-bel-Abbès ; dans ce dernier, on profita des terres disponibles par suite de l'émigration des indigènes qui, en 1845, avaient quitté le pays pour ne pas vivre sous la domination des chrétiens. Dans la province de Constantine, plus vaste cependant que les deux autres, le manque de terres vacantes et la densité de la population indigène gênait le développement de la colonisation.
 
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