Il annonça qu'une convention avec une société de grands
capitalistes était en préparation, qui prévoyait un prêt
de 100 millions à l'Algérie pour les travaux publics et de
100 autres millions pour la colonisation. En outre, 1 500 000
francs seraient prélevés sur la contribution de guerre
imposée aux tribus révoltées pour indemniser les colons.
Une proclamation fut adressée aux habitants de l'Algérie
et une autre au peuple arabe. Dans cette dernière, on eut
quelque peine à traduire le mot de " nationalité "
qui y figurait. L' Empereur proclamait la valeur militaire des
Arabes sans parler de l'armée française, ce qui fut jugé à
bon droit excessif.
L' Empereur visita les environs d'Alger, la Trappe de
Staouéli, Sidi-Ferruch, où Mac-Mahon lui raconta sur place
le débarquement de 1830, Boufarik où il décora Arnaud,
président de la Société d'agriculture et de Franclieu, un
des vétérans de la colonie, Koléa, Blida, Miliana, Médéa. |