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Quant à la mise en valeur de la
région, entreprise longue et difficile, il faut le
reconnaître, elle ne fut que très imparfaitement réalisée,
aucune clause résolutoire ne garantissant l'exécution du
contrat. |
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Par une convention du 18 mai 1865
entre le ministère de la Guerre d'une part, MM. Frémy,
gouverneur du Crédit foncier, et Paulin Talabot, directeur de
la Compagnie P.-L.-M. d'autre part, l'État promettait de
vendre à la Société générale algérienne 100 000 hectares
de terres, à prendre parmi celles qui étaient disponibles
dans le domaine de l'État en Algérie; le prix était fixé
à un franc par hectare et par an, payable annuellement à
partir de la prise de possession pendant cinquante années. La
Société s'engageait à avancer à l'État 100 millions pour
l'exécution de grands travaux publics et à employer
directement 100 autres millions à des entreprises
industrielles et commerciales. |
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