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  L'ALGÉRIE de 1890 à 1914. La renaissance coloniale.  
     
  
 nous lui devons ce témoignage qu'il n'a jamais abondé complètement dans des idées personnelles et qu'il s'est éclairé constamment par la discussion comme un homme qui n'a pas de parti pris.
LA PRIÈRE : Première phase Quand il présidait la Commission de l'Algérie, Jules Ferry était sorti de la période militante, ne nourrissant plus, du moins en apparence, le regret d'avoir perdu le pouvoir, ni le désir de le reprendre, uniquement soucieux de sa mission parlementaire et ne gardant de sa carrière d'homme d'État que l'expérience des hommes et des choses.

Appliquée à l'Algérie, cette expérience se résumait dans la conviction que l'avenir de ce pays était indissolublement subordonné à un changement de système. »

L'œuvre de la Commission fut fort importante. Après avoir arrêté son programme, elle recueillit à Paris d'intéressants témoignages, réunis dans les procès-verbaux de ses séances. En mai et juin 1892, une délégation dirigée par Jules Ferry et composée de MM. Guichard, Labiche, Reymond, Isaac, Dide et Combes poursuivit en Algérie même une enquête sérieuse, interrogeant les colons et les indigènes. 

La Commission s'était tracé un programme assez vaste pour embrasser l'universalité des intérêts algériens. Son but était d'ailleurs moins de rédiger des projets de lois que de recueillir des témoignages, d'analyser des documents et de dégager des conclusions générales.
 
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