Ce programme de travaux publics était le plus vaste que
l'Algérie eût jamais entrevu. Or la mise en valeur de
l'Algérie était avant tout une question de travaux publics;
M. Jonnart, qui avait été en 1893 ministre des Travaux
publics, voulut le redevenir au delà de la Méditerranée; il
s'efforça d'améliorer l'outillage indispensable au
développement du pays, de donner aux Algériens plus de
routes et plus de chemins de fer, un meilleur régime des
transports, des ports agrandis et mieux aménagés.
Non seulement l'Algérie n'avait pas assez de chemins de
fer, mais ceux qui existaient ne rendaient pas les services
qu'on était en droit d'en attendre. Il importait de
construire des lignes nouvelles, mais il fallait avant tout
tirer meilleur parti des lignes anciennes. |