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  L'ALGÉRIE de 1890 à 1914. La renaissance coloniale.  
     
  
En même temps que la production viticole et la vinification font d'admirables progrès, les céréales et le bétail, en dépit des mauvaises années comme 1908, prennent dans les exportations une importance de plus en plus grande. 

La production des céréales augmente, non seulement parce qu'on met en valeur des terres auparavant couvertes de broussailles, mais surtout parce qu'on s'applique de plus en plus, même en territoire indigène, à perfectionner les procédés de culture. Progressivement, le danger de la monoculture, sans disparaître complètement, s'atténue. Les cultures arbustives, trop longtemps délaissées, se développent et les plantations d'oliviers se multiplient. L'exportation des primeurs dépasse toutes les espérances.

LE PORT D'ALGER.
Le tabac, le coton, dont la culture, disparue depuis la guerre de Sécession, a été reprise en 1906, sont parmi les produits les plus rémunérateurs. Les productions secondaires, telles que le liège, les peaux, l'alfa, les figues sèches, les dattes occupent d'année en année une place plus large dans le mouvement des échanges. 
L'extraction des minerais de fer et des phosphates atteint une réelle importance. De grosses fortunes s'édifient, la dette hypothécaire est remboursée, les capitaux affluent dans les banques, le bien-être et le luxe progressent dans les villes et dans les campagnes.
 
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