En même temps que la production
viticole et la vinification font d'admirables progrès, les
céréales et le bétail, en dépit des mauvaises années
comme 1908, prennent dans les exportations une importance de
plus en plus grande.
La production des céréales augmente, non seulement parce
qu'on met en valeur des terres auparavant couvertes de
broussailles, mais surtout parce qu'on s'applique de plus en
plus, même en territoire indigène, à perfectionner les
procédés de culture. Progressivement, le danger de la
monoculture, sans disparaître complètement, s'atténue. Les
cultures arbustives, trop longtemps délaissées, se
développent et les plantations d'oliviers se multiplient.
L'exportation des primeurs dépasse toutes les espérances. |