GÉOGRAPHIE MILITAIRE | LIVRE VI | ALGÉRIE et TUNISIE | ||||
- 42 - | - 43 - | |||||
du Tell oranais, les bassins des chotts el-Gharbi et ech-Chergui, le massif du Djebel-Amour, les oasis des Ksour et le territoire de la grande tribu des Oulad Sidi Cheikh, l'oued Guir et les autres vallées qui ouvrent les routes du Gourara et du Touat. A l'est, la grande et la petite Kabylie et le Tell de Constantine, les plateaux des Zahrès, du Hodna, et des Sbakh, le massif si caractérisé de l'Aurès, le bassin du grand chott Melghir, les oasis de l'Oued-Righ, et les vallées si intéressantes de l'oued Miâ et de l'oued Igharghar.
On constate, en outre, de l'ouest à l'est, de grandes différences dans le caractère des populations. Tandis qu'au Maroc les tribus sont,
toujours armées pour la lutte, qu'elles offrent une résistance
jusqu'à présent impénétrable à l'influence européenne, les
populations de l'est sont beaucoup moins farouches. |
|
RÉGION DE L'OUEST (PROVINCE d'ORAN) La limite de la province d'Oran est tracée à l'est depuis depuis le cap Kramis ; elle traverse le massif du Dahra , coupe le Chélif, traverse le massif de l'Ouarsenis, laisse à l'est les bassins des Zahrès et Laghouat. A l'ouest, les limites sont celles du Maroc ; nous avons déjà dit combien elles sont défectueuses et la suite de la description le fera ressortir encore. La frontière aurait été plus naturellement et plus avantageusement tracée sur la Moulouïa. Elle aurait dû nous laisser le chott el-Gharbi entier, le chott Tigri, le groupe des oasis de Figuig, et la ligne de l'oued Messaoura, qui est la route la meilleure pour aller au Touat et au Soudan. Les grandes régions naturelles de la province d'Oran sont :
|
||||